« Rien n’est noble si cela est fait à contrecœur ou sous la contrainte. Toute action noble est volontaire. »

— Sénèque, Lettres à Lucilius, 66.16b

Nous vivons actuellement un interrègne, ce moment historique, tragique où tout s’effondre, mais où tout peut, comme le Phénix, renaître de ses cendres : la nuit, le « minuit du monde », évoquée par le poète Hölderlin, coincée entre le crépuscule et l’aube. L’interrègne est le temps de la régénérescence entre le chaos et l’après-chaos, le moment de la tragédie où tout redevient de nouveau possible. Les peuples européens vivent actuellement les années décisives de l’interrègne. Métamorphique, la civilisation européenne a globalement connu trois âges distincts : l’Antiquité, puis la période médiévale qui s’est construite sur ses décombres, et à partir du XVIe siècle un Troisième Age d’expansion, celui de la « modernité », qui se termine après le terrible déclin annoncé avec la Première Guerre mondiale. Aujourd’hui, colonisée de l’intérieur par des peuples allogènes, notre civilisation est menacée de mort définitive au cours des vingt premières années du troisième millénaire. L’interrègne que nous vivons est donc actuellement la période la plus cruciale et la plus décisive depuis l’union des Cités grecques contre les Perses et les guerres puniques. Ou bien, les Européens s’unissent, se défendent, expulsent les colonisateurs, se libèrent de la tutelle américano-occientale, se régénèrent biologiquement et moralement et de ce fait retrouveront une souveraineté globale; ou bien leur civilisation disparaîtra définitivement : l’interrègne accouchera du Quatrième Age de la civilisation européenne ou de sa mort pure et simple. Tout se jouera dans les années décisives qui commencent. Et l’accouchement, s’il a lieu, se fera dans la douleur, dans ce sang et ces larmes qui sont le carburant de l’histoire. Le XXIe siècle sera, pour notre civilisation, celui d’une prestation sans filet de secours. »
Guillaume Faye, "Pourquoi nous combattons".
📚👉🏻https://europa-diffusion.com/fr/essais/3603-pourquoi-nous-combattons.html

« La famille fait partie des valeurs à défendre aussi bien contre le communisme que contre la conception libérale-atomiste de l’individu. Toutefois, pour la promouvoir et la protéger du processus de dissolution déjà en cours, il est nécessaire de la “débourgeoiser” et de l’intégrer aux concepts de peuple et de tradition, à la fois dans leur dimension de sang et dans celle de l’esprit.

Ce n’est qu’à cette condition — lorsque la famille aura cessé d’être une simple réalité naturaliste et conformiste — que son ordre pourra être rétabli de façon organique au sein de l’État, confirmant ainsi la hiérarchie des valeurs, hiérarchie aujourd’hui mortellement menacée par les conceptions démocratiques et libérales fondées sur l’égoïsme. »

— Julius Evola

𝐄𝐍 ✦ | Le politique se définit par la distinction entre l’ami et l’ennemi : telle est l'idée maîtresse que Carl Schmitt avait formulée dans sa Notion de politique, en 1932. Or, si au XVIIe siècle, l’État avait réussi ce miracle d’être seul en charge du politique, ses prérogatives s’effondrent désormais, pensait-il. Le politique se dissout un peu partout dans la société, au point que le conflit politique échappe au seul monopole de l’État et qu’apparaît une nouvelle figure, irrégulière, qui n’est ni tout à fait un soldat, ni tout à fait un civil : le partisan.

C’est ainsi que, en 1962, C. Schmitt poursuit ses réflexions avec sa Théorie du partisan. A partir des théories révolutionnaires de Lénine et de Mao ou encore de l'action de l'OAS en Algérie, il montre que le partisan est désormais la figure paradigmatique du combat politique moderne, combat qui n'implique plus un ennemi réel, limité et respecté, mais un ennemi absolu, qu'il faut anéantir par tous les moyens.

𝐄𝐍 ✦ | à retrouver ici : Ego-Non.com

🎂 « Il n'était pas parfait, il était végétarien ». Gabriele Adinolfi, Pensées corsaires.

Bien qu'en pause temporaire, je me permets de sortir un instant d'une certaine torpeur pour évoquer un fait d'actualité : le bienheureux décès d'un ponte de l'égalitarisme, le pape en personne, dont la date de décès relève d'une certaine ironie du sort.

En dehors des débats relevant du domaine philosophico-spirituel qui animent le "milieu", il me semble toutefois juste que l'on puisse tomber d'accord sur une chose, cet individu était un bien détestable personnage profondément anti-Européen dans toutes les significations que peuvent prendre ce terme, et que conséquemment, il est de bien mauvais aloi que de faire l'éloge funèbre d'un tel individu, de manière plus générale, le décès d'un ennemi devant être synonyme de réjouissances et non pas de larmes de crocodile teintées de moraline.

Ensuite, avec son décès se pose la question de sa sucession. Depuis des années la coqueluche de la droite conservatrice molle de sacristie aveugle à la mélanine au sein de l'Église était le fameux cardinal sarah, porté aux nues car tenant des propos légèrement critiques de l'invasion de l'Europe. Compte tenu des tendances actuelles, je vois parfaitement l'Église surfer sur la vague du conservatisme antiraciste et mettre sur le trone pontifical un personnage qui contentera adorateurs forcenés de l'Afrique comme cathos born again et autres conservateurs aussi obsédés par l'islam que désintéréssés de la race.

L'alliance entre un conservatisme politique antifasciste et antiraciste et une Église toujours aussi universaliste, mais se "retraditionalisant" quelque peu me semble plus que probable, l'un promettant une réponses aux problèmes créés par la social-démocratie aux mécontents, l'autre promettant aux paumés des points de repère spirituels. Naturellement la nature profonde des deux entités fait qu'elles ne remettront jamais en question la destruction biologique des Européens. Bien au contraire, les deux nous rappellent régulièrement qu'elles préfèrent les non-blancs, plus bêtes, plus moutonniers, plus crédules... faisant donc de meilleurs électeurs ou ouailles.

Peu importe vos convictions politiques religieuses, osez voir les choses en face : ce nouveau conservatisme n'a qu'une vocation : être le clou dans le cercueil des peuples Européens, L'Église est notre ennemie, le populisme droitardé est notre ennemi, et leurs divers avatars sont nos ennemis. Ils n'ont pas la prétention de mettre fin aux maux qui nous accablent, juste de les rendre supportables pour que nous disparaissions en silence sans un mot, dans la paix, la joie et l'amour universels.

La seule différence véritable entre la "droite" et la "gauche" dans le paradigme post 45 se résume finalement au choix de la méthode d'exécution de l'Homme Blanc, la "droite" a opté pour l'euthanasie quand la "gauche" préfère la torture sanglante.

A ceux qui auraient encore une once de sympathie pour le Raspoutine de sous-préfecture :

𝐄𝐍 ✦ | À l’heure où les nations européennes connaissent des bouleversements démographiques sans précédent, il convient de s’interroger à nouveau sur la nature des civilisations. Comment se différencient-elles les unes des autres ? Ces dernières constituent-elles des entités à part, suivant leur propre développement ou bien sont-elles en constant affrontement, tentant en permanence de s’imposer les unes aux autres ?

Quand il est question de pluralité des civilisations et de comparatisme historico-culturel, les noms d’Oswald Spengler ou d’Arnold Toynbee nous viennent bien vite à l’esprit. Mais il est un troisième penseur auquel il faudrait désormais songer : le Polonais Feliks Koneczny, qui, refusant le déterminisme de la conception cyclique de l’histoire, a proposé une théorie des civilisations étonnante, très différente de celles enseignées par les traditions française, allemande ou anglaise. Encore inconnu en dehors de son pays, j'ai décidé de lui consacrer un essai introductif, paru dans la collection "Longue Mémoire" de l'Institut Iliade. Dans cette vidéo, je reviens sur les grands principes de cet auteur pour qui il n’est pas possible d’être civilisé de deux manières.

𝐄𝐍 ✦ | Pour accéder à la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=rOUHF1wnbgE

Pour vous procurer mon essai : https://boutique.institut-iliade.com/product/la-guerre-des-civilisations/

"À l’heure où les nations européennes connaissent des bouleversements démographiques sans précédent, il convient de s’interroger à nouveau sur la nature des civilisations. Comment se différencient-elles les unes des autres ? Ces dernières constituent-elles des entités à part, suivant leur propre développement ou bien sont-elles en constant affrontement, tentant en permanence de s’imposer les unes aux autres ? "
📚👉🏻https://europa-diffusion.com/fr/accueil/11184-la-guerre-des-civilisations-introduction-a-loeuvre-de-feliks-koneczny.html

🔴 En vidéo, je pulvérise le mythe gauchiste selon lequel la surreprésentation des extra-européens dans les crimes et délits s'explique uniquement par des facteurs socio-économiques.

▶️ https://youtu.be/B03OZ3rnvto

Cette surreprésentation s'explique aussi par des facteurs biologiques.
Les gauchistes sont des obscurantistes qui nient la science.