Please open Telegram to view this post
VIEW IN TELEGRAM
En avril 1915, il y a 110 ans, 2 Arméniens sur 3, soit 1,5 million d’hommes, de femmes et d’enfants, furent massacrés ou affamés au cours du génocide organisé par les Jeunes Turcs.
Plus que jamais, les nations d’Europe doivent se tenir auprès de l’Arménie menacée.
__
📱 Relayez !
Plus que jamais, les nations d’Europe doivent se tenir auprès de l’Arménie menacée.
__
Please open Telegram to view this post
VIEW IN TELEGRAM
Media is too big
VIEW IN TELEGRAM
Voici ce qu’est devenue l’université en France : un endroit où des professeurs se font humilier et expulser par des militants d’extrême gauche. Le résultat de décennies de complaisance et d’impunité.
Rien n’a changé depuis que nous avons fondé, il y a 6 ans, une école supérieure protégée de ces dérives : l’ISSEP.
📱 Relayez !
Rien n’a changé depuis que nous avons fondé, il y a 6 ans, une école supérieure protégée de ces dérives : l’ISSEP.
Please open Telegram to view this post
VIEW IN TELEGRAM
Media is too big
VIEW IN TELEGRAM
Vous avez décidé de mener la bataille des idées là où c’est le plus difficile, le dernier temple du gauchisme : les universités. Bravo et merci à la Cocarde Étudiante, vous faites l’honneur du camp national !
Mon intervention au colloque de la Cocarde est à visionner ici en intégralité 👉 https://youtu.be/0SLJ5d7wmbE
__
📱 Relayez !
Mon intervention au colloque de la Cocarde est à visionner ici en intégralité 👉 https://youtu.be/0SLJ5d7wmbE
__
Please open Telegram to view this post
VIEW IN TELEGRAM
C’est à Paris que l’avenir de l’Europe se joue. Que tout peut basculer. L’inéligibilité de Marine Le Pen impacte bien au-delà de la France.
Ma tribune dans Le JDD.👇🏼
https://www.lejdd.fr/politique/marion-marechal-lineligibilite-de-marine-le-pen-est-une-prise-en-otage-du-destin-europeen-156737
__
📱 Relayez !
Ma tribune dans Le JDD.👇🏼
https://www.lejdd.fr/politique/marion-marechal-lineligibilite-de-marine-le-pen-est-une-prise-en-otage-du-destin-europeen-156737
__
Please open Telegram to view this post
VIEW IN TELEGRAM
Please open Telegram to view this post
VIEW IN TELEGRAM
Please open Telegram to view this post
VIEW IN TELEGRAM
Please open Telegram to view this post
VIEW IN TELEGRAM
Media is too big
VIEW IN TELEGRAM
Affaire du “mur des cons”, participation à la fête de l’Humanité : oui il y a une certaine justice qui est politique. En démocratie, aucune institution n’est au-dessus de la critique.
__
📱 Relayez !
__
Please open Telegram to view this post
VIEW IN TELEGRAM
Media is too big
VIEW IN TELEGRAM
Le seul risque séditieux vient de l’extrême gauche et de la France Insoumise : ils ont soutenu et encouragé les émeutes, ils lancent des slogans anti-flics dans leurs manifestations, Mélenchon est poursuivi pour acte de rébellion et d’intimidation envers la justice.
__
📱 Relayez !
__
Please open Telegram to view this post
VIEW IN TELEGRAM
Media is too big
VIEW IN TELEGRAM
Marine Le Pen est combative et elle a bien raison de l’être car les Français lui font de plus en plus confiance : 49% des Français pensent qu’elle ferait une bonne Présidente, c’est + 7 points en une semaine.
__
📱 Relayez !
__
Please open Telegram to view this post
VIEW IN TELEGRAM
Media is too big
VIEW IN TELEGRAM
Se projeter aujourd’hui dans un plan B reviendrait à accepter cette injustice.
Pour autant, personne ne conteste les qualités et la légitimité de Jordan Bardella.
__
📱 Relayez !
Pour autant, personne ne conteste les qualités et la légitimité de Jordan Bardella.
__
Please open Telegram to view this post
VIEW IN TELEGRAM
Please open Telegram to view this post
VIEW IN TELEGRAM
Media is too big
VIEW IN TELEGRAM
Guerre des tarifs : j’en veux d’abord aux dirigeants français et européens qui nous mettent dans un enfer de normes et de taxes provoquant la décroissance économique.
__
📱 Relayez !
__
Please open Telegram to view this post
VIEW IN TELEGRAM
Media is too big
VIEW IN TELEGRAM
Le seul coupable, c’est l’Algérie et son régime autoritaire qui refuse de reprendre ses clandestins, et emprisonne des innocents comme Boualem Sansal, âgé et malade, qui a le malheur de ne pas soutenir ce régime.
__
📱 Relayez !
__
Please open Telegram to view this post
VIEW IN TELEGRAM
Media is too big
VIEW IN TELEGRAM
Monsieur le Ministre Bruno Retailleau, cela fait 7 mois que vous êtes aux manettes. Il n’y a pas besoin d’un rapport pour connaître la dangerosité des Frères musulmans. Qu’attend le gouvernement pour les interdire et fermer leur centre de formation de Château-Chinon ?
__
📱 Relayez !
__
Please open Telegram to view this post
VIEW IN TELEGRAM
Une grande révolution anthropologique est en cours à l'Assemblée nationale avec l'arrivée de la loi sur la légalisation de l'euthanasie humaine.
Nous avons le devoir politique de réfléchir au-delà de l’opinion ambiante et de porter un regard critique sur les arguments si évidents, si simples, si dominants dans l’espace public.
Si une personne choisit de mourir, au nom de quoi remettre en cause sa volonté ? Chacun n’a-t-il pas le droit de mourir dans la dignité ? Finalement, ce droit offre une possibilité, mais n’enlève rien à personne, alors pourquoi s’y opposer ?
On demande à pouvoir tuer par amour, par compassion. On oublie que, derrière cette demande, il y a aussi de la peur : la peur de souffrir, la peur de dépendre des autres, la peur de ne pouvoir choisir dans une société où la liberté individuelle est érigée en valeur absolue et ne doit souffrir aucune limite.
Même les chiffres semblent contre nous : 75 % des Français seraient favorables à l’euthanasie selon un sondage du journal La Croix.
Et pourtant, ce même sondage révèle que, dans les unités de soins palliatifs - ces fameux services médicaux d’accompagnement des personnes en fin de vie -, 97 % des malades et 85 % des soignants y sont opposés.
Que faut-il comprendre ? Que ce sont les bien portants et ceux qui ne sont pas concernés qui sont favorables à l’euthanasie, que les partisans d’une cause ne sont pas les acteurs de terrain.
Notre société met tout en œuvre pour sauver une personne qui veut sauter du haut d’un pont ou se jeter sous les rails d’un train ; elle alerte immédiatement ses pompiers et envoie ses ambulances ; elle encense le citoyen courageux qui aura entravé le geste de désespoir. Mais quand une personne réclame la mort dans un lit d’hôpital, alors là, la même société veut tendre la piqûre mortelle.
Mais que s’est-il passé pour que notre société se résigne sur ce point ?
La plupart des gens imaginent que cette loi ne concernera que les personnes âgées, malades, incurables, condamnées à mourir à court terme.
Cela n’est pas la réalité des expériences dans les pays ayant déjà légalisé l’euthanasie ou le suicide assisté.
Pour une raison simple : la légalisation de l’euthanasie n’est pas une simple évolution législative, mais bien une véritable rupture anthropologique. Une fois l’interdit de tuer remis en cause, une fois ce principe fondamental de notre vie en commun renversé, la dérive est inéluctable. On sait où cela commence ; jamais où cela s’arrête.
D’un cadre légal le plus souvent assez restrictif et assorti de conditions, ces pays ont petit à petit dérivé.
En Belgique, on peut maintenant demander la mort en cas de maladie psychiatrique. Au Canada, la loi de 2016 cantonnait le droit à l’euthanasie aux situations de fin de vie à brève échéance ; en 2021, une personne physiquement handicapée ou atteinte d’une maladie chronique est désormais éligible à l’euthanasie.
Aux Pays-Bas, premier pays au monde à avoir légalisé l’euthanasie, des personnes souffrant de troubles psychiatriques, de démence et d’autisme sévère mais aussi les mineurs, peuvent demander l’euthanasie.
Les conséquences sont dramatiquement concrètes :
En 2023 en Belgique, une femme de 50 ans, mère de famille, violée en 2016 et traumatisée par cette terrible agression, a été euthanasiée.
En 2022, en Belgique toujours, une jeune femme de 23 ans, victime des attentats islamiste de 2016, a été euthanasiée pour cause de « souffrance psychologique insupportable ».
En France, Olympe, Youtubeuse de 23 ans qui souffre d‘un trouble dissociatif de l'identité, a annoncé avoir fait une demande d’euthanasie en Belgique.
Voilà le résultat quand une société fait le choix de la mort plutôt que des soins, de la soi-disant autonomie plutôt que de la solidarité.
Nous avons le devoir politique de réfléchir au-delà de l’opinion ambiante et de porter un regard critique sur les arguments si évidents, si simples, si dominants dans l’espace public.
Si une personne choisit de mourir, au nom de quoi remettre en cause sa volonté ? Chacun n’a-t-il pas le droit de mourir dans la dignité ? Finalement, ce droit offre une possibilité, mais n’enlève rien à personne, alors pourquoi s’y opposer ?
On demande à pouvoir tuer par amour, par compassion. On oublie que, derrière cette demande, il y a aussi de la peur : la peur de souffrir, la peur de dépendre des autres, la peur de ne pouvoir choisir dans une société où la liberté individuelle est érigée en valeur absolue et ne doit souffrir aucune limite.
Même les chiffres semblent contre nous : 75 % des Français seraient favorables à l’euthanasie selon un sondage du journal La Croix.
Et pourtant, ce même sondage révèle que, dans les unités de soins palliatifs - ces fameux services médicaux d’accompagnement des personnes en fin de vie -, 97 % des malades et 85 % des soignants y sont opposés.
Que faut-il comprendre ? Que ce sont les bien portants et ceux qui ne sont pas concernés qui sont favorables à l’euthanasie, que les partisans d’une cause ne sont pas les acteurs de terrain.
Notre société met tout en œuvre pour sauver une personne qui veut sauter du haut d’un pont ou se jeter sous les rails d’un train ; elle alerte immédiatement ses pompiers et envoie ses ambulances ; elle encense le citoyen courageux qui aura entravé le geste de désespoir. Mais quand une personne réclame la mort dans un lit d’hôpital, alors là, la même société veut tendre la piqûre mortelle.
Mais que s’est-il passé pour que notre société se résigne sur ce point ?
La plupart des gens imaginent que cette loi ne concernera que les personnes âgées, malades, incurables, condamnées à mourir à court terme.
Cela n’est pas la réalité des expériences dans les pays ayant déjà légalisé l’euthanasie ou le suicide assisté.
Pour une raison simple : la légalisation de l’euthanasie n’est pas une simple évolution législative, mais bien une véritable rupture anthropologique. Une fois l’interdit de tuer remis en cause, une fois ce principe fondamental de notre vie en commun renversé, la dérive est inéluctable. On sait où cela commence ; jamais où cela s’arrête.
D’un cadre légal le plus souvent assez restrictif et assorti de conditions, ces pays ont petit à petit dérivé.
En Belgique, on peut maintenant demander la mort en cas de maladie psychiatrique. Au Canada, la loi de 2016 cantonnait le droit à l’euthanasie aux situations de fin de vie à brève échéance ; en 2021, une personne physiquement handicapée ou atteinte d’une maladie chronique est désormais éligible à l’euthanasie.
Aux Pays-Bas, premier pays au monde à avoir légalisé l’euthanasie, des personnes souffrant de troubles psychiatriques, de démence et d’autisme sévère mais aussi les mineurs, peuvent demander l’euthanasie.
Les conséquences sont dramatiquement concrètes :
En 2023 en Belgique, une femme de 50 ans, mère de famille, violée en 2016 et traumatisée par cette terrible agression, a été euthanasiée.
En 2022, en Belgique toujours, une jeune femme de 23 ans, victime des attentats islamiste de 2016, a été euthanasiée pour cause de « souffrance psychologique insupportable ».
En France, Olympe, Youtubeuse de 23 ans qui souffre d‘un trouble dissociatif de l'identité, a annoncé avoir fait une demande d’euthanasie en Belgique.
Voilà le résultat quand une société fait le choix de la mort plutôt que des soins, de la soi-disant autonomie plutôt que de la solidarité.
Pire encore, ce qu’on présentait alors comme une pratique marginale est en progression constante dans ces pays !
Aux Pays-Bas, le nombre d’euthanasies a été multiplié par 4 depuis la légalisation.
En Belgique, la part des euthanasies dans un contexte où la mort n’est pas attendue à brève échéance est passée de 9% des cas en 2010 à 16% en 2021. Le nombre d’euthanasie a littéralement décuplé depuis la légalisation.
Cette trajectoire était prévisible.
Leur argument pour autoriser l’homicide est celui du respect de la volonté. Dans cette logique, pourquoi seule la volonté du mourant devrait être respectée ? Si l’on suit cette logique, en quoi la volonté d’un malade, d’un handicapé ou d’un enfant devrait-elle être entravée ?
L’autre question est de savoir si cette volonté s’exerce de façon totalement libre ?
La vérité est que ce projet de loi, sous couvert de bons sentiments, est d’une monstrueuse perversité. Elle envoie un message douloureux à tous ceux qui vivent dans une grande vulnérabilité, et qui parfois sont tentés de « démissionner de la vie », selon les mots d’une personne handicapée.
On leur envoie le signal de leur inutilité en leur disant qu’ils entrent dans les cases des personnes dont la dignité est jugée suffisamment dégradée pour avoir le droit de mourir. « Mourir dans la dignité » est un slogan sous forme d’insulte pour tous ceux que nous devons convaincre de la valeur de leur vie.
Ce message risque de les enfermer dans une situation où il leur sera difficile de refuser la mort.
Il faut imaginer que ces personnes fragiles ont bien souvent le sentiment d’être un fardeau psychologique et un poids économique pour leurs proches. En leur offrant la possibilité de mourir, on risque de faire peser sur elle la culpabilité de rester en vie.
On inverse la charge de la responsabilité : c’est à la société de se sentir coupable de ne pas accompagner, soulager, soigner correctement ses personnes. Avec la légalisation de l’euthanasie, ce seront nos malades, nos vieux, nos handicapés qui pourront se sentir coupables de s’imposer à la société.
Il n’y a qu’un pas à vouloir quitter ce monde par amour pour les siens. Et c’est le gouvernement qui va les y pousser par la légalisation.
Dans un documentaire produit par Bernard de La Villardière en 2023, des soignants expliquent qu’ils observent une pression sociale sur les patients vulnérables dont la vie ne vaudrait plus le coup d’être vécue.
Le premier rapport annuel du Canada sur l’euthanasie souligne qu’un nombre sans cesse croissant des candidats à l’euthanasie « mentionne le fait d’être une charge pour sa famille ou ses proches comme motif de la demande ».
On propose la mort, mais cette proposition glisse bien souvent vers une incitation à consentir à sa mise à mort.
Eh oui ! Comment n‘y pas être incité quand vous vivez en souffrance dans des déserts médicaux, loin de tout médecin pour vous soulager, que vous n’avez pas les moyens de vous payer une belle maison de retraite ni les soins d’une bonne clinique privée, que votre retraite ridicule ne vous permet pas de subvenir à vos besoins et que nous ne pouvez pas vous appuyer sur vos proches qui n’arrivent déjà pas à boucler les fins de mois. Vous voyez certainement où je veux en venir : cette incitation, elle sera d’abord pour les plus pauvres.
Le grave délabrement de la santé publique sera de fait une incitation à l’euthanasie. Il y a en France, d’après l’Inspection générale des affaires sociales, 311 000 personnes nécessitant des soins palliatifs, pour 7 500 lits de soins palliatifs. 26 % des départements français, un hôpital sur quatre, n’en sont même pas pourvus. La situation est tout aussi dramatique pour les services psychiatriques, sans parler des services d’urgences.
Pour 75 % des Français, la fin de vie est donc la suivante : d’abord maltraités dans ces EPHAD que l’État laisse à l’abandon, puis la souffrance et la mort dans un hôpital inadapté et sous-doté de soignants.
Aux Pays-Bas, le nombre d’euthanasies a été multiplié par 4 depuis la légalisation.
En Belgique, la part des euthanasies dans un contexte où la mort n’est pas attendue à brève échéance est passée de 9% des cas en 2010 à 16% en 2021. Le nombre d’euthanasie a littéralement décuplé depuis la légalisation.
Cette trajectoire était prévisible.
Leur argument pour autoriser l’homicide est celui du respect de la volonté. Dans cette logique, pourquoi seule la volonté du mourant devrait être respectée ? Si l’on suit cette logique, en quoi la volonté d’un malade, d’un handicapé ou d’un enfant devrait-elle être entravée ?
L’autre question est de savoir si cette volonté s’exerce de façon totalement libre ?
La vérité est que ce projet de loi, sous couvert de bons sentiments, est d’une monstrueuse perversité. Elle envoie un message douloureux à tous ceux qui vivent dans une grande vulnérabilité, et qui parfois sont tentés de « démissionner de la vie », selon les mots d’une personne handicapée.
On leur envoie le signal de leur inutilité en leur disant qu’ils entrent dans les cases des personnes dont la dignité est jugée suffisamment dégradée pour avoir le droit de mourir. « Mourir dans la dignité » est un slogan sous forme d’insulte pour tous ceux que nous devons convaincre de la valeur de leur vie.
Ce message risque de les enfermer dans une situation où il leur sera difficile de refuser la mort.
Il faut imaginer que ces personnes fragiles ont bien souvent le sentiment d’être un fardeau psychologique et un poids économique pour leurs proches. En leur offrant la possibilité de mourir, on risque de faire peser sur elle la culpabilité de rester en vie.
On inverse la charge de la responsabilité : c’est à la société de se sentir coupable de ne pas accompagner, soulager, soigner correctement ses personnes. Avec la légalisation de l’euthanasie, ce seront nos malades, nos vieux, nos handicapés qui pourront se sentir coupables de s’imposer à la société.
Il n’y a qu’un pas à vouloir quitter ce monde par amour pour les siens. Et c’est le gouvernement qui va les y pousser par la légalisation.
Dans un documentaire produit par Bernard de La Villardière en 2023, des soignants expliquent qu’ils observent une pression sociale sur les patients vulnérables dont la vie ne vaudrait plus le coup d’être vécue.
Le premier rapport annuel du Canada sur l’euthanasie souligne qu’un nombre sans cesse croissant des candidats à l’euthanasie « mentionne le fait d’être une charge pour sa famille ou ses proches comme motif de la demande ».
On propose la mort, mais cette proposition glisse bien souvent vers une incitation à consentir à sa mise à mort.
Eh oui ! Comment n‘y pas être incité quand vous vivez en souffrance dans des déserts médicaux, loin de tout médecin pour vous soulager, que vous n’avez pas les moyens de vous payer une belle maison de retraite ni les soins d’une bonne clinique privée, que votre retraite ridicule ne vous permet pas de subvenir à vos besoins et que nous ne pouvez pas vous appuyer sur vos proches qui n’arrivent déjà pas à boucler les fins de mois. Vous voyez certainement où je veux en venir : cette incitation, elle sera d’abord pour les plus pauvres.
Le grave délabrement de la santé publique sera de fait une incitation à l’euthanasie. Il y a en France, d’après l’Inspection générale des affaires sociales, 311 000 personnes nécessitant des soins palliatifs, pour 7 500 lits de soins palliatifs. 26 % des départements français, un hôpital sur quatre, n’en sont même pas pourvus. La situation est tout aussi dramatique pour les services psychiatriques, sans parler des services d’urgences.
Pour 75 % des Français, la fin de vie est donc la suivante : d’abord maltraités dans ces EPHAD que l’État laisse à l’abandon, puis la souffrance et la mort dans un hôpital inadapté et sous-doté de soignants.